Il était une fois.... la mort de Marisa
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Il était une fois.... la mort de Marisa
Il était….
Un monde où Marisa mourait…
Un monde où Marisa mourait…
Préambule :
Il s’agit d’un monde où Marisa a été rejetée par Butch, a fait des mauvais choix, a gâché sa vie et est morte seule et misérable.
J’ai donc écrit son épitaphe.
Bonjour, petite chose,
Bonjour, bouton de rose,
Te voilà en ces premiers jours de ta vie
Persuadée que le destin t’a souri.
Tu grandis, tu muris et dévores
Cette vie qui déploie devant toi tous ses ors
Tu t’empares de la nuit sans le moindre remords
Et réclame à grands cris : encore, encore !
De quels rêves vas-tu peindre la trame de tes jours ?
Pour quelles batailles feras-tu résonner ton tambour ?
A quel sang voueras-tu un éternel amour ?
A quelles trahisons consentiras-tu d’un cœur lourd ?
Solitaire, tu patientes et attends
Un amour qui jamais ne sera un amant.
Alors tu survis et bientôt à ton corps défendant
Tu renonces à tes désirs et à tes rêves d’enfant.
Ainsi, les années et les siècles se passent.
Bientôt, la fougue et l’enthousiasme s’effacent
Tandis que la lassitude sournoisement prend leur place
Pour emprisonner ton cœur dans sa gangue de glace.
Bonsoir, petite chose,
Bonsoir, bouton de rose,
Te voilà au crépuscule de ta vie
Honnissant le destin qui si peu t’a bénie.
Car nul n’a soupiré en croisant ton chemin
Nul n’a défailli en respirant ton parfum
Nul n’a lutté pour embrasser ta main
Et nul n’a souhaité partagé ton destin.
A tes mots d’amour aucun mâle n’a dit oui
Et de ton ventre aucun enfant n’est sorti.
Le seul corps que ton sang a nourri
A comblé ses désirs au creux d’un autre lit.
La mort tambourine à ta porte, impatiente et pressée
D’en finir avec toi malgré tous tes regrets.
Meurs maintenant, meurs dans tes larmes noyée
Et gémis sur tes rêves à jamais envolés.
Rien ne perdurera de ta vie abimée
Dans les têtes et les cœurs de ceux qui t’ont croisée.
Ta vie s’écoule en petits grains légers
Et la tombe t’accueille d’une étreinte glacée.
Meurs maintenant ; meurs dévastée et perdue,
Désespérée, abandonnée et vaincue.
Meurs maintenant, meurs comme tu as vécu
Toute dignité et toute honte bues.
Meurs enfin et à jamais, tragique et fragile,
A jamais étouffée par le suaire qui t’habille,
Meurs enfin et à jamais, amère et inutile,
Egarée dans une nuit où aucun feu ne brille.
FIN
HDM61- Age : 63
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